Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Journal d'une vie...

Journal d'une vie...
Publicité
Archives
10 septembre 2006

S'emparer...

line_blogIl est tellement facile de s'emparer de quelque chose... Que ce soit avec une bonne ou une mauvaise intention, avec douceur ou avec force. Cette main dont je parlais avant, celle qui nous permet de punir, de féliciter, d'offrir ou de voler, est celle-là même qui nous donne le pouvoir. Pouvoir d'indiquer à ce voyageur la bonne ou la mauvaise direction. Pouvoir de se contrôler en serrant les point ou pouvoir de frapper. Pouvoir bénéfique ou maléfique. S'emparer de quelque chose... Tout homme a en tête quelque chose dont il rêve de s'emparer. Mais tout le monde n'a pas des intentions honnêtes, ni respectueuses... Peut-on se permettre d'assouvir ses envies de possession par n'importe quel moyen? Je ne crois pas, ou du moins, pas sans représailles... Il est pourtant bien dur d'en être la victime, victime pour la plupart du temps innocente... Victime d'une guerre pour le pétrole, victime d'un homme rêvant de s'emparer d'une femme...
S'emparer, avoir du pouvoir sur quelque chose, fantasme des petits et des grands de cet univers... Pourtant, il serait tellement plus beau de donner ou de recevoir... La terre elle-même en oublie son origine : Un couple DONNANT la vie, la mort S'EMPARANT de la vie... Voilà toute la différence...

Différence trop souvent négligée...

Publicité
Publicité
31 mai 2006

Bien sûr, tu avais des épines, mais tu étais la

rose_jaune_rouge1Bien sûr, tu avais des épines, mais tu étais la plus belles des roses de ce monde.
Je ne m'étonne donc pas que la mort soit venu te cueilir.
Car malgré tout ce que l'on peut dire, elle aussi est sensible à la beauté, j'en suis certaine.

Aujourd'hui pour toi, tout est fini...
Aujourd'hui, moi, je dois apprendre à avancer, je dois continuer...
Je le ferais, ne t'inquiète pas...

Dors en paix dans ton éternel, mais ne m'oublie pas.
Je pense à toi!
JE T'AIME!

28 mai 2006

Comment?

Comment peut-on trouver beau quelque chose de triste?

tristesseLa tristesse en elle-même est quelque chose de beau, de magnifique, de pure. La larme qui coule sur ta joue ne vaut-elle pas le plus beau des océans? La lame qui vient de trancher tes veines ne brille-t-elle pas plus que la plus étincellante des étoiles qui rend le ciel si beau? La couleur de ton sang, si pure, ne vaut-elle pas toutes les autres teintes fabriquées de toute pièce par les hommes? Un homme qui s'effondre après tant de peines, dévoilant toute sa sensibilité n'est-il pas somptueux dans la douleur?

La pureté de toute chose rend cette chose même belle. Pourquoi? Parce que la pureté est trop souvent négligée, cachée, oubliée...

24 mai 2006

Haine...

Haine, oui j'ai la haine...
Haine de ces gens qui m'ont détruit,
Haine de cette société qui veux faire de moi celle que je ne suis pas...
Haine de ces idées, auquelles je dois adhérer,
Haine de ces actes, que je dois cautionner,
Haine de toutes ces vies trop vite achevées...

J'ai parfois dans mon âme le dégout de moi-même, résultat de toute cette haine que je porte, cachée dans mes entrailles...
Pourtant, cette terre, je ne veux pas la quitter. Je veux vivre. Je voudrais simplement être libre. Je me battrais. Vous ne m'emporterez ni au paradis, ni en enfer...

22 mars 2006

Son sourire

Plusieurs fois je vis son sourire... Mais il m'aurait suffit d'une unique fois pour je ne le l'oublie pas : un éclair blanc sur une peau hâlée... La beauté d'une chose que l'on dit éphémère... Longtemps encore, il illuminera ma vie... Une sensation de bonheur, de liberté, de pureté... Au milieu de ces contraintes de la vie, j'avais découvert la beauté, en dehors de tout espace et de tout temps.

Ce jour-là, j'ai appris à aimer...

Publicité
Publicité
8 mars 2006

En Ton nom, Père, j'ai tué.Ce fut facile.

En Ton nom, Père, j'ai tué.
Ce fut facile. Libérateur.
Mieux qu'une confession.
Aujourd'hui enfin je suis né!
J'irai jusqu'au bout, comme Tu le veux.
Ne me prive pas de Ton soutien.
Je serai l'instrument de Ta vengeance, et de la mienne.

Michele Giuttari "Souviens-toi que tu dois mourir"

6 mars 2006

Simplement une larme... Belle et pure, au goût de

Simplement une larme... Belle et pure, au goût de souvenir...

25 janvier 2006

Adieu...

Il y a plus d'une année maintenant, c'est ce mot que tu as prononcé à mon encontre... Autour de moi, tout s'est écroulé... Il y a eu une première douleur, celle du "pourquoi", restée sans réponse; suivie de près par celle du "plus jamais"...

demon1Ma vie avait basculé... Tout était à recommencer... Tout avait changé... Même la rose n'avait plus le même parfum, même mes larmes ne soulageaient plus ma douleur, même le plus beau des rêves avait perdu son charme... La vie : noire, sombre, monotone, sans intérêt...
Je n'avais pas le courage de me battre, pas le courage de tout affronter, pas le courage de tout recommencer... Il me restait l'espoir, l'espoir d'un retour impossible, mais plus le temps passait, plus l'espoir s'envolait... Comme pour pouvoir échanger ma douleur contre cet espoir, c'est mes veines que je tranchais... Mon poignet, mes bras, mon torse, mon dos... Mais c'était illusoire, on échange pas du sang contre des pensées... Je l'ai compris au fil du temps...
Je n'avais plus rien à perdre... Alors, c'est vers toi que je suis retournée... Tu ne voulais pas me voir, pourtant, j'ai pu vider mon sac, là, à tes pieds... Je t'ai tout demandé, mes dernières interrogations, tes pensées à mon égard, sans plus aucune limite... De toute façon, tout était terminé... Je t'ai quitté en te disant "adieu", qui pour moi, signifie "plus jamais"...

Voilà... J'étais prête, mes comptes étaient bouclés... Pourtant, je n'étais pas pressée, pour la permière fois depuis trop longtemps, j'étais bien, je souriais même, car je connaissais la suite de cette histoire... Il me restait quelques sous au fond d'une poche, je trouvais bête de les garder... Toujours avec le sourire, je suis rentrée au bar... Je me suis assise, toute seule... J'ai commandé au serveur ma "dernière boisson", je le savais... Je savourais ma victoire, la solution que j'avais trouver, mes derniers instants dans ce monde...
Et puis... J'ai penser... Il me fallait donner une explication à tous, je ne pouvais pas partir comme ça... Alors j'ai pris une feuille, un stylo... J'ai tracer les grandes lignes de ma vie, j'ai remercié mes amis, mes parents, je leur ai dit de ne pas s'inquiéter, d'essayer de me pardonner... Voilà, tout était prêt! Je ne m'étais pas sentie autant bien que ça depuis longtemps... Et puis, tout à coup : "T'as du feu?" Un vieil homme d'une soixantaine d'années s'était assis au bar, à côté de moi. Bien émèché, il commença à me raconter sa vie... De toute façon, je n'étais pas pressée! Et puis, tout à coup :
                                                                                                                                                 
rails3"Quand j'avais à peu près ton âge, je venais de me faire quitter par ma copine, j'avais des problèmes... J'en avais trop marre, alors j'ai décidé d'en finir. J'ai été sur les voies de chemin de fer, et j'ai commencé à marcher. J'avais mon walkman sur les oreilles, très fort, pour ne pas entendre le train arriver... Je marchais sur la voie de gauche, j'ai entendu un bruit qui se rappochait, j'ai levé la tête et j'ai fait une dernière prière... 3 secondes après, le train m'a passé à côté... Sur la voie de droite!!! C'est depuis ce jour que je sais que les trains roulent à gauche... Je me suis dit que j'étais trop con de pas avoir penser à ça, mais là j'avais peur... Alors je suis rentré chez moi...
Aujourd'hui je me dis heureusement que je l'ai pas fais, je serais plus là pour regretter, mais j'aurais manquer tellement de choses... Et mes enfants, ah c'est tellement beau un enfant! Un jour aussi tu en auras, et là ta vie va vraiment changer!"

Mais qu'est ce qui lui prend de me raconter des choses pareilles? Je le connais pas ce type... Je suis restée à l'écouter parler de la vie qu'il avait failli abandonné... Et puis, il est parti, comme il était venu. Il m'a dit "Bonne chance" et il est sorti. Je suis restée là, appuyée au bar, à penser à cet homme... Et puis mes pieds m'ont porté, jusqu'à la gare, j'ai pris le train, je suis rentrée à la maison... Pourquoi? Je ne sais pas...

horseheadQuelques jours plus tard, je suis retournée dans ce bistrot où j'avais l'habitude d'aller. J'ai demandé au serveur qui était cet homme avec qui j'avais discuté si longtemps le lundi soir. Il me répondit qu'il ne l'avait jamais vu, où du moins qu'il n'en avait aucun souvenir. Selon lui, c'était la première fois que cet homme était entré dans ce bistrot. J'ai continué à retourner régulièrement dans ce bistrot, bien décidée à y rencontrer à nouveau cet homme. Je ne l'ai jamais revu...

Je n'ai jamais cru en Dieu, mais aujourd'hui, je crois aux anges...

18 janvier 2006

Petit prince

Quand tu regarderas les étoiles, la nuit, puisque j'habiterais dans l'une d'elles, puisque je rirais dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi, comme si toutes les étoiles riaient. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire! Et quand tu seras consolé, tu seras content de m'avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Et tu ouvriras ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir, et tu riras avec moi. Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant les étoiles, Alors tu leur diras : "Oui, les étoiles me font toujours rire!" Et ils te croiront fou. Je t'aurai joué un bien vilain tour...

Ce sera comme si je t'avais donné, au lieu d'étoiles, des tas de petits grelots qui savent rire...

Cette nuit... tu sais... ne vient pas.
J'aurai l'air d'avoir mal... j'aurais un peu l'air de mourir. Tu comprends. C'est trop loin. Je ne peux pas emporter ce corps-là. C'est trop lourd. C'est comme ça. Ne vient pas voir ça, ce n'est pas la peine...
Ce sera comme une vielle écorce abandonnée. Ce n'est pas triste les vieilles écorces...

10 janvier 2006

Réfléchis...

À la dernière minute, je me suis dépêchée de me rendre au magasin pour faire mes emplettes de Noël. Quand j'ai vu tout le monde qu'il y avait, je me suis mise à maugréer, ronchonner... "Je vais passer un temps interminable ici, alors que j'ai encore tant de choses à faire!" Noël commence vraiment à devenir une véritable corvée. Ce serait tellement bien de se coucher et de se réveiller seulement après... Mais je me suis fais un chemin jusqu'au rayon des jouets et là, j'ai commencé à ronchonner de nouveau contre le prix des jouets, en me demandant si les enfants joueraient vraiment avec.

Je me suis donc retrouvée dans l'allée des jouets. Du coin de l'oeil, j'ai remarqué un petit bonhomdobar01bme d'environ 5 ans, qui tenait une jolie petite poupée contre lui... Il n'arrêtait pas de lui caresser les cheveux et de la serrer doucement contre lui. Je me demandais à qui était destinée la poupée. Puis, le petit garçon se retourna vers la dame près de lui: " Ma tante, es-tu certaine que je n'ai pas assez de sous?" La dame lui répondit avec un peu d'impatience: " Tu le sais que tu n'as pas assez de sous pour l'acheter " . Puis sa tante lui demanda de rester là, et de l'attendre quelques minutes. Puis elle partit rapidement. Le petit garçon tenait toujours la poupée dans ses mains. Finalement, je me suis dirigée vers lui, et lui ai demandé à qui il voulait donner la poupée. " C'est la poupée que ma petite soeur désirait plus que tout pour Noël. Elle était sûre que le Père Noël la lui apporterait " Je lui dis alors qu'il a allait peut-être lui apporter. Il me répondit tristement: " Non, le Père Noël ne peut pas aller là où ma petite soeur se trouve maintenant... Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu'elle la lui apporte " . Il avait les yeux tellement tristes en disant cela. "Elle est partie rejoindre Jésus. Papa dit que maman va aller retrouver Jésus bientôt elle aussi, alors j'ai pensé qu'elle pourrait prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite soeur".

ange_ailes1Mon coeur s'est presque arrêté de battre. Le petit garçon a levé les yeux vers moi et m'a dit:" J'ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite. Je lui ai demandé d'attendre que je revienne du magasin " Puis il m'a montré une photo de lui prise dans le magasin, sur laquelle il tenait la poupée en me disant: "Je veux que maman apporte aussi cette photo avec elle, comme ça, elle ne m'oubliera pas. J'aime ma maman et j'aimerai qu'elle ne me quitte pas, mais papa dit qu'il faut qu'elle aille avec ma petite soeur" Puis il baissa la tête et resta silencieux. Je fouilla dans mon sac à mains, et j'en sorti une liasse de billets et je demanda au petit garçon: "Et si on recomptait tes sous une dernière fois pour être sûrs?" "OK" dit-il " Il faut que j'en ai assez ". Je glissai mon argent avec le sien et nous avons commencé à compter. Il y en avait amplement pour la poupée et même plus. Doucement, le petit garçon murmura:" Merci Jésus pour m'avoir donné assez de sous ". Puis il me regarda et dit: " J'avais demandé à Jésus de s'arranger pour que j'ai assez de sous pour acheter cette poupée afin que ma maman puisse l'apporter à ma soeur. Il a entendu ma prière. Je voulais aussi avoir assez de sous pour acheter une rose blanche à ma maman, mais je n'osais pas lui demander. Mais il m'a donné assez de sous pour acheter la poupée et la rose blanche. Vous savez, ma maman aime tellement les roses blanches..."

Quelques minutes plus tard, sa tante revint, et je m'éloignai en poussant mon panier. Je terminai mon magasinage dans un état d'esprit complètement différent de celui dans lequel je l'avais commencé. Je n'arrivais pas à oublier le petit garçon. Puis, je me suis rappelée un article paru dans le journal quelques jours auparavant, qui parlait d'un conducteur en état d' ivresse qui avait frappé une voiture dans laquelle se trouvait une jeune femme et sa fille. La petite fille était morte sur le coup et la mère gravement blessée. La famille devait décider s'ils allaient la faire débrancher du respirateur.

Est-ce que c'était la famille de ce petit garçon? Deux jours plus tard, je lu dans bqtrosesblanchesr1le journal que la jeune femme était morte. Je ne pu m'empêcher d'aller acheter un bouquet de roses blanches et me rendre au salon mortuaire où était exposée la jeune dame. Elle était là, tenant une jolie rose blanche dans sa main, avec la poupée et la photo du petit garçon dans le magasin. J'ai quitté le salon en pleurant sentant que ma vie changerait pour toujours. L'amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa soeur était tellement grand, tellement incroyable. Et en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui a tout enlevé...

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 > >>
Publicité